Top 10 des animaux dans l’art

Top 10 des animaux dans l'art

Si beaucoup d’entre nous connaissent au moins quelques peintres célèbres et leurs œuvres les plus connues, certains de leurs tableaux moins connus sont tout aussi beaux, voir plus. Et bien que ces artistes soient souvent connus pour leurs œuvres représentant des portraits d’hommes et de femmes, les portraits d’animaux sont aussi un moyen d’exprimer les émotions.

Cela ne veut pas dire que les peintures d’animaux dans l’art sont forcément joyeuses – comme en témoignent des illustrations d’animaux à l’agonie (à la manière du cheval angoissé de Guernica) et d’autres d’animaux dans toute leur gloire (comme The Monarch of the Glen de Landseer) – mais même les œuvres les plus sombres contiennent au moins une touche de fantaisie.

Voici 10 tableaux qui ont marqué la représentation d’animaux dans l’art :

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10 – L’oiseau dans l’art – Carel Fabritius – Le Chardonneret (1654)

Dans ce tableau subtil et réaliste, Fabritius se concentre sur un oiseau de compagnie avec une fascination à la fois émotionnelle et scientifique. Il peint les plumes de l’oiseau en coups de pinceau libres, presque impressionnistes. Pourtant, il y a quelque chose de triste dans ce tableau, quelque chose de désespéré. Fabritius est lui-même mort jeune. Son oiseau est solitaire et vulnérable dans sa beauté apprivoisée.

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9 – Le Kangourou dans l’art – George Stubbs – Le Kangourou de la Nouvelle Hollande (1772)

Bien que George Stubbs soit surtout connu pour ses peintures de chevaux, les équidés n’étaient pas son seul centre d’intérêt, et cette représentation détaillée (bien que légèrement erronée) d’un kangourou se démarque par sa particularité.

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8 – Le Rhinocéros dans l’art – Albrecht Durer – Le Rhinocéros (1515)

Durer n’avait jamais vu de rhinocéros. Pourtant, son oeuvre témoigne de la curiosité pour la nature qui se développait à la Renaissance. Durer imagine la créature, avec soin mais pas tout à fait avec précision, comme une chose merveilleuse, une merveille du monde naturel. Aujourd’hui encore, alors que nous disposons de nombreuses images précises de rhinocéros, sa représentation est toujours une magnificence du monde animal.

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7 – L’écureuil dans l’art – Hans Holbein le Jeune – Une dame avec un écureuil et un étourneau (1626-8)

Les animaux sont ici peints avec la même précision que la femme dont ils sont les animaux de compagnie. L’écureuil est particulièrement imprégné de vie. Il a un œil noir qui fixe mystérieusement le peintre. Son aspect sombre contraste avec la beauté simple de la femme. Holbein médite ici sur les similitudes et les différences entre les êtres humains et le reste du règne animal.

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6 – Le cerf dans l’art – Diego Velázquez – Tête de cerf (1634)

Velázquez a l’habitude de dépeindre les êtres humains avec une ironie froide et détachée. Il applique la même vision à ce portrait de cerf. Il ne fait ni de la sentimentalité ni de l’objectivation de cette créature. Au contraire, il en fait un véritable « portrait ». L’animal regarde en arrière, conscient de la présence de l’artiste. Dans ce moment d’échange de regard, nous entrevoyons une conscience. Comme dans un portrait d’homme, Velázquez permet au cerf d’exprimer son moi intérieur. Pendant un instant, nous voyons la vie et la conscience à travers ses yeux.

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5 – Le hibou dans l’art – Gustave Doré – Deux hiboux (1870)

Bien que vous le connaissiez surtout pour ses magnifiques illustrations de contes de fées, Doré a travaillé sur de nombreux supports et sujets. Il a produit plus de 100 000 peintures au cours de sa vie, ce qui est d’autant plus impressionnant qu’il n’a vécu que jusqu’à l’âge de 50 ans et est surtout célèbre pour ses gravures. Ses peintures n’en sont pas moins splendides, et Deux hiboux est l’une de nos préférées.

Pour être honnête, ce que nous préférons dans cette peinture, ce ne sont pas les plumes luxuriantes ou les ombres très bien réalisées. C’est d’essayer d’imaginer ce qui a pu provoquer les expressions des hiboux. Alors que celui du premier plan semble simplement déconcerté, son compagnon semble prêt à tuer. Il est clair que Doré savait donner de la vie à ses œuvres.

 

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4 – Le cerf dans l’art – Edwin Landseer – Le Monarque du Glen (1851)

Dans cette peinture victorienne hyperbolique, le cerf est le maître de son paysage des Highlands, un fier arpenteur de son monde sauvage. Imprégné de romantisme, cette peinture est l’expression de l’amour de la nature qui traverse la culture victorienne. Bien sûr, cela semble dépassé aujourd’hui, mais la révérence de Landseer pour les animaux reflète les attitudes du XXIe siècle.

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3 – Le cheval dans l’art – George Stubbs – Sifflet (vers 1762)

Ce magnifique animal semble libéré de tout, même de l’espace et du temps, alors qu’il se dresse dans un décor abstrait et inachevé. En représentant un cheval sans cavalier dans la pose d’une statue de cheval classique, Stubbs concentre notre attention sur son impressionnante singularité. C’est un portrait noble. Whistlejacket était un cheval de course, Stubbs était un artiste si dévoué aux chevaux qu’il en a étudié l’anatomie pour en créer des représentations magnifiques.

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2 – Le chien dans l’art – Edvard Munch – Tête de chien (1930)

Le Cri de Munch est peut-être l’un des tableaux les plus célèbres au monde, aux côtés de La Joconde de Vinci et des Nymphéas de Monet, c’est pourquoi cette curieuse peinture d’une tête de chien est si surprenante. Des éléments de style similaires apparaissent dans les deux tableaux de Munch, mais alors que Le Cri transmet un sentiment d’anxiété, on ne peut s’empêcher de rire en regardant Tête de chien. Est-ce en partie parce qu’elle ressemble à un dessin de collégien ? Absolument !

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1 – Le tigre dans l’art – Henri Rousseau – Surpris ! (1891)

Le tigre de Rousseau est une création de l’esprit, tout comme sa jungle est un paysage imaginaire fantastique. Il visualise le tigre comme le puissant monarque de son monde, comme une réponse plus surréaliste et extatique au Monarque du Glen de Landseer. C’est une incarnation de l’instinct et de l’énergie sauvage.

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